Argentina: “argenti philosophia” (Argentina y la preocupación por la plata)

Abstract

ResumenEl pasado no determina el presente pero ciertamente lo condiciona y da un marco de posible interpretación del presente. El autor hace, en este contexto, un breve recorrido de lo acontecido en la “zona de la plata” y encuentra antecedentes que marcan una forma de valorar y vivir que puede tener incidencia en la forma de actuar presente de los argentinos. Cierto cinismo, rasgos de una cultura de la evasión, de desprecio por el trabajo, actitud feudal de conquista, un ansia desmedida de riquezas, obtenidas a cualquier precio, ansia de poder, de confiscación política y de posesión parecen estar presentes entre nosotros desde hace mucho tiempo. En este clima, el efecto desintegrador de la desconfianza sobre los que realizan nobles esfuerzos es formidable. Cuando no hay cumplimiento de las leyes –sino juego a partir de ellas, acatamiento sólo formal, como ya lo practicaban los conquistadores–, no hay pacto social posible.SummaryThe present is not determined by the past, though the latter conditions the present and provides it with a frame for a possible interpretation. Within this context, the author briefly reviews the past events at the “River Plate region”, where he finds records which show a way of life and values which may have influenced the present way Argentinians act. A certain level of cynicism, traits belonging to a culture of evasion, disdain for work, feudal attitudes of conquest, unbounded ambition for riches to be obtained at any cost, as well as power, political and property confiscation ambitions seem to have been present among us for quite a long time. When laws are not respected but on the contrary, they are played with under just a formal compliance (as in the case of conquerors), there is no social agreement possible. RésumeLe passé ne détermine pas le présent, mais sans doute le conditionne et peut servir pour interpréter le présent. L’auteur fait, dans ce contexte, un bref parcours des événements de la zone du Río de la Plata, et il trouve des antécédents qui conforment une façon de valoriser et de vivre qui peut avoir une influence sur la conduite actuelle des argentins. Un certain cynisme, quelquesvestiges d’une culture de l’évasion, du mépris pour le travail, une attitude féodale de conquête, une aviditée démesurée de s’enrichir il n’importe pas comment, désir de pouvoir, de confiscation politique et de possession semblent avoir été avec nous depuis longtemps. Dans cet ambiance l’effet destructif de la méfiance sur ceux qui font des nobles efforts est formidable. Quand les lois ne sont pas accomplies –quand on joue avec elles, quand en se soumet à elles d’une façon formele seulement, comme le faisaient les conquérants—, il ne peut pas avoir un pacte social.